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Blog de la médiathèque de Gueux
18 mai 2020

Sélection roman (2)

Bonjour,

 

Voici une selection de roman, n'hésitez pas à les réserver pour votre prochain drive.

selection roman 2

 

Les fiancés du Pacifique : Le 2 juillet 1946, quelque six cent cinquante-cinq épouses de guerre australiennes embarquèrent pour un voyage exceptionnel: elles allaient faire cette traversée sur un porte-avions, le Victorious, pour retrouver leurs époux britanniques. Elles furent accompagnées par plus de mille cent hommes, ainsi que par dix-neuf avions pour un voyage qui dura environ six semaines. La plus jeune des épouses avait quinze ans. L'une d'entre elles au moins devint veuve avant d'atteindre sa destination. Ma grand-mère, Betty McKee, fut l'une des plus chanceuses et vit tous ses espoirs comblés. Ce roman, inspiré par ce voyage, lui est dédié ainsi qu'à toutes ces épouses qui ont été assez courageuses pour croire en un avenir incertain à l'autre bout du monde.

 

Te souviendras tu de demain? Ludwik et Grazyna ont à nouveau trente ans.
Après une rencontre dévorante, plus rien ne peut les séparer. Ou presque.
Car les jeunes amoureux ont également l’expérience d’une vie commune longue d’un demi-siècle.
Jusqu’à hier, ils vivaient en 2013 et approchaient les quatre-vingts ans. Or, pour des raisons obscures, le lendemain du 50e anniversaire de leur rencontre, le couple se réveille en 1963, jeune et beau, avec en prime les souvenirs de leur passé.
Cependant la Pologne dans laquelle ils se trouvent n’est plus celle qu’ils ont connue. La Seconde Guerre mondiale est certes passée par là, mais leur patrie a désormais entamé une union de force… avec la France !
Bien décidés à ne pas tomber dans la routine et commettre les mêmes erreurs, Ludwik et Grazyna s’ouvrent à des aventures nouvelles.
Mais leur amour résistera-t-il à cette seconde vie ?

 

La fabrique des salauds : Une poignée de douleur et de chagrin suffit pour trahir, et une seule étoile scintillant dans la nuit pour qu'un peu de lumière brille par intermittence dans toute cette horreur.

Dans la lignée des Bienveillantes de Jonathan Littell ou de Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Márquez, un roman hors normes, une fresque exuberante et tragique, pleine de passion, de sang et de larmes, qui retrace tout un pan du XXe siècle, de Riga a Tel Aviv en passant par Auschwitz et Paris.

A travers l'histoire de Koja, Hubert et Ev Solm, deux frères et leur soeur, sorte de ménage à trois électrique, Chris Kraus nous entraîne dans des zones d'ombre où morale et droiture sont violemment bafouees, et dresse en creux le portrait d'une Europe a l'agonie, soumise à de nouvelles règles du jeu.

Une oeuvre impressionnante, magnum opus sur le déclin d'une époque et la naissance d'une nouvelle ère.

 

Monsieur : LONDRES, 2019. Le séduisant Maxim Trevelyan a toujours mené une vie facile. Riche aristocrate, il n’a jamais travaillé et a rarement dormi seul. Et lorsque la tragédie frappe, son existence est bouleversée. Maxim hérite du titre, de la fortune et des domaines familiaux, avec toutes les responsabilités que cela implique. Un rôle auquel il n’est pas préparé.
Mais son plus grand défi est de lutter contre son irrépressible attirance pour une jeune femme au passé trouble, dénuée de tout, qui vient d’arriver en Angleterre. Fasciné par cette mystérieuse musicienne, aussi discrète que belle, Maxim voit son désir se transformer en amour ; un sentiment qui lui est encore inconnu.
Qui est vraiment Alessia Demachi ? Maxim peut-il la protéger du péril qui la menace ? Et comment réagira-t-elle, lorsqu’elle découvrira que lui aussi cache des secrets ?
Du cœur de Londres aux Cornouailles sauvages en passant par la beauté austère des Balkans, Monsieur est un thriller érotique qui tiendra le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

 

Orléans : Qui a lu l’œuvre publiée de Yann Moix sait déjà qu’il est prisonnier d’un passé qu’il vénère alors qu’il y fut lacéré, humilité, fracassé.
Mais ce cauchemar intime de l’enfance ne faisait l’objet que d’allusions fugaces ou était traité sur un mode burlesque alors qu’il constitue ici le cœur du roman et qu’il est restitué dans toute sa nudité.
Pour la première fois, l’auteur raconte l’obscurité ininterrompue de l’enfance, en deux grandes parties (dedans/dehors) où les mêmes années sont revisitées en autant de brefs chapitres (scandés par les changements de classe, de la maternelle à la classe de mathématiques spéciales).
Dedans : entre les murs de la maison familiale.
Dehors : l’école, les amis, les amours.
Roman de l’enfance qui raconte le cosmos inhabitable où l’auteur a habité, où il habite encore, et qui l’habitera jusqu’à sa mort, car d’Orléans, capitale de ses plaies, il ne pourra jamais s’échapper.

Un texte habité, d’une poésie et d’une beauté rares, où chaque paysage, chaque odeur, chaque mot, semble avoir été fixé par des capteurs de sensibilité saturés de malheur, dans ce présentéisme des enfants martyrs.
Aucun pathos ici, aucune plainte, mais une profonde et puissante mélancolie qui est le chant des grands traumatisés.

 

En finir avec Eddy Bellegueule : "Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait.

Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici".

En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi.

Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.

 

Pleurer des rivières : Enfreindre la loi peut se révéler fatal. Julien, brillant avocat, le sait mieux que personne. Pourtant, lorsqu’il parvient à obtenir la relaxe de son client, Franck, un Gitan d’Argenteuil, il n’imagine pas que leurs épouses respectives vont les entraîner dans une folle aventure. Pour les deux jeunes femmes, complices inattendues, une seule question se pose : quand on fait le bien, où est le mal ?
Pleurer des rivières donne voix et chair à ceux que l’on n’entend plus, remisés à l’écart des consciences. Sans misérabilisme, ce roman rythmé, incisif, explore les clivages qui défigurent la société. Loin de s’engouffrer dans une dénonciation au vitriol, Alain Jaspard éclaire les multiples visages de la détresse et porte sur les êtres un regard plein d’indulgence.

 

La chaleur : « Oscar est mort parce que je l’ai regardé mourir, sans bouger. Il est mort étranglé par les cordes d’une balançoire. »

Ainsi commence ce court et intense roman qui nous raconte la dernière journée que passe Léonard, 17 ans, dans un camping des Landes écrasé de soleil. Cet acte irréparable, il ne se l’explique pas lui-même. Rester immobile, est-ce pareil que tuer ? Dans la panique, il enterre le corps sur la plage. Et c’est le lendemain, alors qu’il s’attend chaque instant à être découvert, qu’il rencontre une fille.
Ce roman est l’histoire d’un adolescent étranger au monde qui l’entoure, un adolescent qui ne sait pas jouer le jeu, celui de la séduction, de la fête, des vacances, et qui s’oppose, passivement mais de toutes ses forces, à cette injonction au bonheur que déversent les haut-parleurs du camping.

 

La serpe : Un matin d’octobre 1941, dans un château sinistre au fin fond du Périgord, Henri Girard appelle au secours : dans la nuit, son père, sa tante et la bonne ont été massacrés à coups de serpe. Il est le seul survivant. Toutes les portes étaient fermées, aucune effraction n’est constatée. Dépensier, arrogant, violent, le jeune homme est l’unique héritier des victimes. Deux jours plus tôt, il a emprunté l’arme du crime aux voisins. Pourtant, au terme d’un procès retentissant (et trouble par certains aspects), il est acquitté et l’enquête abandonnée. Alors que l’opinion publique reste convaincue de sa culpabilité, Henri s’exile au Venezuela. Il rentre en France en 1950 avec le manuscrit du Salaire de la peur, écrit sous le pseudonyme de Georges Arnaud.
Jamais le mystère du triple assassinat du château d’Escoire ne sera élucidé, laissant planer autour d’Henri Girard, jusqu’à la fin de sa vie (qui fut complexe, bouillonnante, exemplaire à bien des égards), un halo noir et sulfureux. Jamais, jusqu’à ce qu’un écrivain têtu et minutieux s’en mêle…
Un fait divers aussi diabolique, un personnage aussi ambigu qu’Henri Girard ne pouvaient laisser Philippe Jaenada indifférent. Enfilant le costume de l’inspecteur amateur (complètement loufoque, mais plus sagace qu’il n’y paraît), il s’est plongé dans les archives, a reconstitué l’enquête et déniché les indices les plus ténus pour nous livrer ce récit haletant dont l’issue pourrait bien résoudre une énigme vieille de soixante-quinze ans..

 

Bonne lecture!

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